Forfait jours 2026 : Comment calculer les jours de repos ?

Vers la fin de l’année, dans les couloirs des entreprises, autour du café ou lors des réunions RH, la question revient comme un refrain : « Et l’année prochaine, avec le forfait jours 2026, on a combien de jours de repos ? ».

Certains s’emballent, surtout quand ils voient que les jours fériés tombent un lundi ou un vendredi : plus de repos, plus de week-ends prolongés. D’autres font grise mine quand le calendrier joue contre eux.

Mais attention à ne pas se tromper. Car en réalité, que les jours fériés tombent en semaine ou non, que l’année soit bissextile ou pas, le résultat est toujours le même : un salarié au forfait à 218 jours travaillera exactement 218 jours.

Pas un de plus, pas un de moins. Les jours de repos ne sont qu’un ajustement, une variable calculée pour que l’équation retombe pile.

Et c’est bien là toute la subtilité. Derrière cette apparente complexité, il y a une mécanique juridique précise, prévue par le Code du travail, notamment son article L3121-64. Et en 2026, elle jouera comme tous les ans.

Le forfait jours 2026 : une organisation du travail encadrée par le Code du travail

Le forfait jours est un mode d’organisation spécifique du temps de travail, qui existe depuis longtemps et qui est très encadré juridiquement.

Au lieu de compter les heures, on compte les jours travaillés sur une année civile. C’est pour cela qu’on parle de forfait annuel en jours.

Seuls certains salariés peuvent y prétendre : ceux qui disposent d’une réelle autonomie dans l’organisation de leur emploi du temps. Les cadres, notamment, mais aussi certains non-cadres si un accord collectif le prévoit.

L’article L3121-64 du Code du travail précise d’ailleurs que la convention de forfait jours doit être prévue par un accord collectif (branche ou entreprise), et qu’elle doit être acceptée par le salarié dans son contrat de travail. Sans ça, pas de forfait jours possible.

Le plafond habituel du forfait jours est de 218 jours travaillés par an, mais il peut être différent selon les accords.

En cas de dépassement (si le salarié accepte de renoncer à des jours de repos), les journées travaillées supplémentaires doivent être majorées et validées par écrit.

Et surtout, l’employeur doit garantir :

 – le respect du repos quotidien et hebdomadaire ;

 – un suivi strict de la charge de travail ;

 – un entretien annuel obligatoire pour faire le point.

Sans ce cadre, le forfait jours 2026 peut être annulé par les juges.

Forfait jours 2026 : pourquoi le calendrier change tout… et rien à la fois ?

Contrairement à 2024, 2026 n’est pas une année bissextile. Elle comptera donc 365 jours. Ça paraît basique, mais c’est la première donnée qui conditionne tout le calcul.

La première étape consiste à identifier le nombre de jours qui pourraient théoriquement être travaillés dans l’année. Pour ça, on applique une méthode simple (et totalement logique) :

1. On part du total annuel : 365 jours.
    
2. On enlève tous les samedis et dimanches. Selon les années, il y a parfois 52 ou 53 week-ends. En 2026, on retire donc environ 104 jours.
    
3. On enlève les jours fériés qui tombent en semaine. Chaque année, leur nombre varie. Et si un férié tombe un dimanche ? Tant pis, il est “perdu” pour les salariés.
    
4. On enlève les 5 semaines de congés payés, en jours ouvrés. Attention, c’est important : on retire 25 jours ouvrés, pas ouvrables, car on a déjà supprimé les samedis.

Ce calcul donne le nombre de jours “potentiellement travaillables” dans l’année.

Ensuite, étape 2 : On compare ce chiffre au nombre de jours prévus par le forfait. Par exemple, 218 jours.

Enfin, étape 3 : La différence entre ces deux chiffres donne le nombre de jours de repos forfait jours 2026.

Un schéma simplifie tout ça : Jours dans l’année (365) → moins week-ends (104) → moins fériés en semaine → moins congés payés (25) → moins jours du forfait (218) = jours de repos forfait jours 2026.

Et hop, vous avez le résultat.

En 2026, après calcul, un cadre au forfait classique (218 jours) aura environ 9 jours de repos forfait jours.

L’illusion des jours fériés “gagnants” en forfait jours !

Chaque année, beaucoup espèrent que les jours fériés jouent en leur faveur. « Super, Noël tombe un vendredi cette année ! » ou au contraire « Mince, le 15 août c’est un samedi, c’est perdu ».

Mais en réalité, peu importe. Car le salarié au forfait jours ne bénéficie pas automatiquement d’un jour chômé en plus.

Pourquoi ? Parce que l’équation finale reste la même : il doit travailler 218 jours. Les jours de repos viennent seulement ajuster le compte.

Alors oui, avoir un férié qui tombe un mardi est plus agréable dans l’immédiat qu’un férié qui tombe un dimanche. Mais globalement, à la fin de l’année, le nombre de jours travaillés forfait jours reste identique.

C’est pour ça que certains parlent d’un “faux cadeau”. La liberté du forfait jours, c’est de pouvoir choisir ses jours de repos, pas de gagner des jours en plus.

Cas particuliers et subtilités du forfait jours en 2026

Le calcul de base est simple. Mais la réalité, comme toujours en droit du travail, comporte des nuances.

– Si un salarié arrive en cours d’année, le forfait jours est proratisé. Même logique en cas de départ anticipé.

– Si l’accord collectif fixe un forfait jours inférieur à 218 jours (par exemple 210), le calcul des jours de repos sera différent.

– En Alsace-Moselle, il y a deux jours fériés supplémentaires : le Vendredi Saint et la Saint-Étienne. Résultat, le calcul des jours de repos forfait jours est plus favorable aux salariés de la région.

– Dans les DOM-TOM, certains jours fériés locaux s’ajoutent aussi.

Bref, selon votre localisation et vos accords, le nombre de jours de repos forfait jours 2026 peut varier légèrement.

Pour l’employeur, un forfait jours mal géré est un vrai casse-tête !

Côté salarié, tout ça peut paraître simple : au final, il sait qu’il travaillera 218 jours et que le reste sera réparti entre congés payés et jours de repos.

Mais côté employeur, la gestion du forfait jours est un vrai sujet, car il faut non seulement calculer correctement, mais aussi suivre les jours posés, vérifier que le salarié prend bien ses repos, anticiper les entrées/sorties, gérer les particularités locales, et surtout, prouver que tout est conforme en cas de contrôle ou de litige.

Un mauvais calcul ou un suivi approximatif du forfait jours peut coûter cher. Le salarié peut réclamer des dommages et intérêts, ou même demander la requalification de son contrat si le dispositif n’est pas conforme.

Pourquoi Esperoo est l’allié des RH sur le forfait jours 2026 ?

C’est là que la technologie entre en scène. Gérer manuellement le forfait jours 2026, c’est risqué. Les tableurs Excel s’alourdissent, les erreurs s’accumulent, et au moindre contrôle, tout s’écroule.

Avec Esperoo, tout est automatisé. Le logiciel intègre les données du calendrier 2026, y compris les jours fériés en semaine, les congés payés, les spécificités régionales. Il calcule instantanément le nombre de jours de repos.

Mais ce n’est pas tout. Esperoo permet aussi :

– de suivre les jours travaillés en temps réel grâce à la pointeuse en ligne,

– de générer des plannings fiables grâce à son logiciel de plannings,

– de centraliser toute la gestion RH et administrative,

– de sécuriser la conformité légale (repos obligatoires, plafond de 218 jours, entretien annuel).

Résultat : moins de stress, moins d’erreurs, plus de transparence. Et surtout, une tranquillité d’esprit totale pour l’employeur comme pour le salarié.