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Manager avec succès
6 min
Mannou • Mis à jour le 1 août 2025
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Les règles autour des congés payés ont changé. Imposer des vacances à ses salariés ne se fait plus aussi librement qu’avant. Le législateur a resserré les boulons. Non pas pour alourdir la charge des employeurs, mais pour mettre fin aux zones grises et éviter les excès. Il fallait remettre un peu d’ordre, tout simplement.
Il y a désormais un vrai cadre à respecter. Un employeur ne peut plus fixer des congés imposés n’importe comment, même en cas de fermeture d’entreprise ou de baisse d’activité.
Mais ce qui est nouveau, c’est que cette marge de manœuvre existe bel et bien. Des congés collectifs peuvent être décidés, à condition de cocher certaines cases.
Et pour les équipes RH, jongler entre le Code du travail, les dates de CDD, les arrêts maladie ou encore le chômage partiel, ça peut vite devenir un casse-tête.
C’est justement pour ça qu’Esperoo fait la différence. On n’est plus dans l’impro, ni dans la prise de risque. La gestion des congés payés imposés devient carrée, lisible, partagée avec toute l’équipe, et surtout, conforme à ce que la loi exige.
Alors, que peut-on vraiment imposer en termes de vacances ? Quelles sont les limites ? Et comment éviter les tensions avec les salariés ? On fait le point.
Alors, qui décide vraiment des vacances dans l’entreprise ? Bonne question.
En réalité, c’est l’employeur qui fixe les dates. C’est la loi — précisément l’article L3141-16 du Code du travail. Mais attention, ce n’est pas un blanc-seing non plus. Il y a des règles à respecter.
D’abord, on ne choisit pas les périodes de repos n’importe quand. Il faut tenir compte de la période légale (grosso modo, entre le 1er mai et le 31 octobre), mais aussi de l’ancienneté, de la situation familiale, et prévenir les salariés au moins un mois à l’avance. Sauf cas vraiment particulier, prévu dans une convention collective.
Alors oui, les congés payés imposés par l’employeur, c’est légal, mais pas sauvage. Ça ne se fait pas à l’arrache. Il faut cadrer, anticiper, formaliser. Et surtout, éviter le flou qui crée des tensions.
Certaines conventions précisent d’ailleurs des choses très claires, comme la convention collective restauration congés payés imposés, ou la convention Syntec congés payés imposés par l’employeur. Il vaut mieux s’y pencher sérieusement avant de planifier quoi que ce soit.
Et pour ça ? Honnêtement, un logiciel de gestion de congés comme Esperoo, c’est devenu un vrai plus. On ne parle pas juste de confort, mais de sécurité juridique, d’organisation plus fluide, et franchement… de tranquillité d’esprit.
Plus besoin de courir après les confirmations de congé, ou de risquer un conflit parce qu’un délai n’a pas été respecté.
Bref, vous gagnez du temps, vous évitez les erreurs, et vous respectez les règles. Et ça, dans une entreprise, c’est tout sauf accessoire.
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Eh bien... oui. Mais pas n’importe comment. Il y a des règles, et elles sont claires : l’employeur peut imposer les congés payés, mais dans la limite de 4 semaines consécutives, soit 24 jours ouvrables d’un coup. Pas plus.
Ce n’est pas permis de forcer les salariés à tout poser d’un bloc, les 5 semaines, non. Il faut distinguer la cinquième semaine – elle doit être posée à un autre moment, pas forcément choisi par le salarié, mais à part.
Et puis dans certains secteurs, comme la restauration, c’est presque devenu une habitude : il y a cette fermeture estivale ou annuelle, souvent 3 semaines, et là encore, ce sont bien des congés payés imposés par l’employeur.
Mais attention, ça ne peut pas se faire du jour au lendemain. Si l’annonce n’est pas faite dans les temps... ça peut vite se retourner contre l’entreprise.
Ah, et si jamais on dépasse les 4 semaines de congés payés imposés par l’employeur, là, c’est simple : l’entreprise devra payer une indemnité compensatrice pour chaque jour en trop. C’est écrit noir sur blanc dans l’article L3141-23 du Code du travail.
Bon, parlons franchement. Les congés payés imposés, ce n’est pas toujours clair, ni simple. Il y a des règles, oui, mais parfois, dans certaines situations un peu... particulières, ça se complique.
Prenons la fermeture de l’entreprise, par exemple. Si votre boîte ferme temporairement – pour les fêtes, une maintenance ou autre – elle peut effectivement vous imposer des jours de repos. C’est légal. Enfin… dans certaines limites.
Pas plus que les 24 jours ouvrables annuels, sinon, paf, il faut compenser. Et là, franchement, mieux vaut s’y prendre à l’avance. Un logiciel gestion RH comme Esperoo, par exemple, permet d’éviter les mauvaises surprises. On planifie, on anticipe, on reçoit des alertes… ça vous évite les erreurs (et les tensions inutiles).
Ensuite, il y a ces moments où l’activité tourne au ralenti. Vous connaissez, ces périodes creuses, genre chômage partiel ou baisse soudaine de boulot.
Là, votre employeur peut vous suggérer de poser des congés ou des RTT, mais il ne peut pas vous les coller de force.
Les congés payés imposés pour cause de baisse d’activité, sans accord clair, c’est non. C’est fait pour vous protéger, vous, salarié. Parce que subir une baisse de revenus et perdre des jours de congés, ce serait un peu trop, non ?
Ah, et puis il y a la fin de contrat, en particulier le CDD. Là, c’est un peu plus technique. Si des jours de repos ont été fixés avant la fin du contrat, ok, vous les prenez. Sinon, il faut en parler, se mettre d’accord.
Et dans la majorité des cas, on opte pour une indemnité compensatrice. Pas de prise de tête : vous récupérez ce qui vous est dû.
Autre situation pas si rare : le retour d’un arrêt maladie. Légalement, oui, l’entreprise peut vous imposer des congés dans la foulée. Mais attention, elle doit vous prévenir un mois à l’avance. Pas question de vous piéger.
Même si vous revenez de plusieurs semaines d’arrêt, vos droits aux congés sont toujours là. C’est encadré, sauf cas très particulier, justifié noir sur blanc.
Et enfin, le préavis. Que ce soit un préavis de licenciement ou de démission, si vos congés avaient déjà été validés avant la lettre officielle, pas de souci : ils tiennent toujours.
Dans le cas contraire, il faudra discuter. Trouver un terrain d’entente. Sauf si l’entreprise ferme durant cette période – là, sauf accord, elle devra vous verser une indemnité.
Bref, comme vous le voyez, les congés payés imposés, ce n’est pas à prendre à la légère. Il y a des règles, des exceptions, des nuances. Et tout cela mérite d’être bien géré, avec clarté. Sinon, bonjour les malentendus.
Avec un outil comme Esperoo, vous gagnez en tranquillité. C’est carré, c’est propre, et vous êtes sûr de rester dans les clous.
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Alors, est-ce que le salarié peut refuser un congé imposé ? Eh bien… oui… mais pas dans tous les cas. Faut pas se méprendre : ce n’est pas un « non » de principe, genre “je veux pas, point barre”. Non. C’est plus subtil.
En fait, tout dépend du contexte. Si l’employeur respecte les règles — genre le fameux délai de prévenance pour les congés payés imposés, ou encore ce qui est prévu dans votre convention collective — eh bien… c’est compliqué de dire non. En revanche, si ce n’est pas le cas, là, vous avez une carte à jouer.
Typiquement, un congé qu’on vous balance au dernier moment, sans même vous demander votre avis ? C’est non. Enfin, ça peut être non. Parce que oui, une modification tardive des dates de départ en congé, sans échange, sans concertation, c’est pas réglo. Et là, vous êtes dans votre bon droit.
Mais attention : on ne fait pas la loi soi-même non plus. Si ça coince et que personne ne veut lâcher l’affaire, il reste toujours la voie officielle. Vous savez, le conseil de prud’hommes. C’est pas toujours rapide, c’est vrai, mais ça peut remettre les choses à plat.
Donc pour résumer, c’est pas un refus “juste comme ça”, mais si l’employeur dérape — ne serait-ce qu’un peu — vous avez vos recours. Faut juste savoir quand, et comment.
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