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Gestion du temps
4 min
Mannou • Mis à jour le 19 juin 2025
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Les heures de boulot, un sujet qui revient toujours sur le tapis quand on parle de gestion des plannings et pour cause, quand il s'agit d’heures supplémentaires et d'heures complémentaires, on s'y perd souvent.
Pourtant, pour rester dans les clous du Code du travail français et bien gérer ses équipes, c'est crucial de savoir faire la différence. Alors, arrêtons de tourner autour du pot. On va clarifier ça, une bonne fois pour toutes.
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C'est simple. Votre salarié a un contrat à temps plein, donc 35 heures. Il bosse 39h cette semaine ? Boum. Les 4 heures en plus sont des heures supplémentaires.
Et la bonne nouvelle pour lui, c'est que son portefeuille va aimer. Elles sont payées plus cher, avec une majoration obligatoire : +25% pour les 8 premières, +50% pour les suivantes. Ce n'est pas du temps de travail en plus, c'est du cash en plus. Clair, net, précis.
Ici, on change de terrain. On parle des contrats à temps partiel. Votre serveuse a un contrat de 20h, mais cette semaine, elle en fait 24 ? Ces 4 heures additionnelles, ce sont des heures complémentaires.
Mais attention, le robinet n'est pas ouvert à l'infini. Leur nombre est strictement limité, en général à 10% de la durée du contrat (parfois 33% si un accord le permet). Dépasser cette limite est illégal.
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Ok, pour que ce soit gravé dans le marbre, voici les différences fondamentales.
C'est la base de tout.
Temps plein = heures supplémentaires.
Temps partiel = heures complémentaires.
Impossible de les intervertir.
Les plafonds ne sont pas là pour faire joli. Les heures sup' ont des garde-fous légaux (un salarié ne peut pas dépasser 48h par semaine, sauf exception).
Mais les heures comp', c'est encore plus corseté. Franchir la ligne, c'est risquer la requalification du contrat en temps plein. Un cauchemar administratif et financier.
La majoration n'est pas la même. Heures sup' : +10%, +25%, puis +50%. Ça motive. Heures comp' : +10% (dans la limite des 10%), puis +25%. Moins sexy, mais ça se prend.
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Pourquoi ce rappel à l'ordre ? Pour le salarié, c'est son portefeuille et le respect de ses droits. Pour l'employeur, l'enjeu est brutal. Un contrôle URSSAF, une plainte aux prud'hommes… l'addition peut être salée.
Une mauvaise gestion des plannings coûte cher et peut détruire la réputation d'une boîte.
C'est là que le digital devient votre meilleur allié. Un outil comme Esperoo n'est pas une babiole, c'est une assurance-vie professionnelle.
Un logiciel gestion RH comme Esperoo traque, calcule et alerte. Il distingue automatiquement les heures sup' des heures comp'.
Il vous prévient quand un plafond approche. Il génère des rapports clairs pour la paie et pour vous. Vous ne gérez plus, vous pilotez. La nuance est énorme.
Les équipes RH peuvent enfin respirer et utiliser leur temps pour optimiser les ressources humaines, pas pour corriger des erreurs de paie. En analysant les pics d'activité, vous ajustez les plannings et vous anticipez. C'est du temps, de l'argent et de la sérénité de gagnés.
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