blog-image

Photo sélectionnée sur Unsplash ©, notre source privilégiée pour des images libres de droits.

Gestion du temps

8 min

Heures de nuit en restauration : Majoration & rémunération

writer-image

Mannou Mis à jour le 6 septembre 2025

Dans un restaurant, les horaires s'étendent souvent bien au-delà de la journée classique. Le travail de nuit en restauration n’est pas l’exception, mais la routine.

Nettoyage après service, fermeture tardive, privatisation qui déborde... très vite, on glisse dans un créneau nocturne sans même s’en apercevoir.

Et la loi là-dedans ? Que prévoit-elle précisément ? Comment calculer la rémunération des heures de nuit ? Et surtout, quel impact cela a-t-il sur vos équipes ? Cet article vous donne les clés pour y voir clair — avec à la clé un outil pour vous simplifier la gestion des heures de nuit en restaurationEsperoo.

Travailler la nuit : qu’est-ce qu’une heure de nuit en restauration ?

La définition est claire : une heure de nuit s’étend de 21h à 6h du matin, selon le Code du travail. Dans le secteur HCR, difficile d’échapper à cette plage horaire. Un service qui se prolonge, une fermeture tardive, et on y est.

Mais pour être reconnu comme travailleur de nuit, il ne suffit pas de finir tard une fois de temps en temps. Il faut soit travailler au moins trois heures dans cette plage deux fois par semaine, soit totaliser 270 heures de nuit sur une année.

La convention collective HCR peut venir modifier ces seuils, mais dans l’ensemble, la règle est là. C’est une reconnaissance qui entraîne des droits. Et donc des devoirs pour vous, employeur.

Travail en soirée ou travail de nuit : une frontière aux conséquences réelles

Grosse erreur de confondre les deux.

En apparence, tout se joue à quelques minutes. Mais entre 21h59 et 22h, le cadre change. Et avec lui, les obligations qui pèsent sur votre établissement.

Un salarié qui finit à 21h50 n’entre pas dans les critères du travail de nuit. Il est encore dans une plage dite "de soirée".

Mais s’il reste en poste jusqu’à 22h10, il franchit un seuil qui déclenche plusieurs droits : rémunération majoréerepos compensateurvisite médicale spécifique.

Pourquoi c'est capital de piger ça ?

  • Gestion des plannings : Vous pouvez penser à qui fait la nuit. À qui se repose. Anticiper.
  • Respect des droits : Si vous oubliez ça, l'addition pour votre entreprise sera violente.
  • Les coûts : La rémunération des heures de nuit en restauration est plus chère. C'est un fait. Ça tape dans la caisse.

Vous voulez voir comment Esperoo peut simplifier votre quotidien RH ?

Demandez une démo gratuite dès maintenant !

Contactez-nous

Réglementation des heures de nuit dans la restauration : ce que vous ne pouvez pas ignorer !

Trimer la nuit, c'est pas une partie de plaisir. La loi met des barrières pour protéger les gens.

D’abord, le repos compensateur heures de nuit restauration. C’est une règle incontournable. Toute personne ayant travaillé de nuit doit pouvoir souffler. Ce repos ne se négocie pas, il est obligatoire. L’ignorer, c’est exposer l’entreprise à des sanctions.

Ensuite, le suivi médical. Le salarié doit être vu régulièrement par le médecin du travail. Le but ? Vérifier que les heures de nuit n’affectent pas sa santé. Et si un problème est détecté, l’employeur doit s’adapter : reclassement, changement d’horaires, autre poste…

Autre principe fondamental : le volontariat. Travailler la nuit, ça ne se force pas. Il faut l’accord du salarié, et pas juste à l’oral. Cet engagement doit être écrit, encadré par un contrat ou un avenant.

Enfin, la convention collective HCR va plus loin : temps de repos allongé, taux de majoration heures de nuit renforcés, règles spécifiques pour certains profils (comme les femmes enceintes). Chaque détail compte, et ne pas les suivre peut coûter cher.

Avec Esperoo, vous intégrez ces règles dès la création des plannings de votre personnel. L’outil de planification Esperoo vous guide, vous alerte, et vous protège — sans que vous ayez à calculer quoi que ce soit. Simple, fiable, et conforme.

Comment calculer la rémunération des heures de nuit en restauration ?

Parlons fric ! Dès qu’un salarié travaille entre 21h et 6h, la question de la majoration des heures de nuit se pose. Et la réponse est simple : oui, ces heures sont mieux payées. Mais combien en plus ?

1. Les majorations des heures de nuit en restauration

Vos heures de nuit sont payées plus. Au moins 10% de plus. Ça peut monter jusqu’à 30% ou plus.

Un exemple concret :Un serveur, payé 12 € par heure. Fait cinq heure de nuit. Majoration à 25%.

  • Sa base : 12€ x 5 = 60€
  • La majoration : 60€ x 0,25 = 15€
  • Total pour ses 5h : 75€. C’est carré.

2. Le choix : le cash ou le repos

Le salarié peut aussi dire : "je préfère un repos compensateur des heures de nuit". Pour cinq heures de nuit, vous pouvez lui filer une demi-journée. Ça se négocie.

Travailler la nuit en restauration : ce que vivent vraiment vos équipes

Quand un salarié travaille la nuit, ce n’est pas juste une case cochée dans un planning. C’est son corps qui encaisse, c’est son rythme de vie qui change, et c’est souvent sa vie sociale qui en prend un coup.

Dormir en journée, ce n’est pas naturel. Même avec des volets fermés. Même avec des boules Quies. Le sommeil est plus court, moins profond. La récupération est incomplète.

Résultat ? Une fatigue qui s’installe, et qui finit par devenir une sorte de brouillard permanent.

Mais ce n’est pas que physique. Il y a aussi le quotidien qui se désynchronise. Les autres vivent le jour, vous bossez la nuit. Les anniversaires, les dîners, les sorties ? On les rate.

Et au bout d’un moment, certains salariés vous le disent franchement : « je suis crevé, et je me sens à l’écart. »

Vous voyez le tableau ? C’est ce que vivent beaucoup de vos serveurs, cuisiniers, plongeurs.

Alors, est-ce qu’on peut atténuer ça ? Oui. Un peu.

En donnant plus de liberté sur les plannings. En évitant d’enchaîner les nuits. En permettant aux salariés de garder un lien avec leurs proches. Et surtout, en écoutant les signaux : un salarié épuisé ne le dira pas toujours avec des mots.

Le médecin du travail a aussi un rôle à jouer. C’est souvent lui qui repère les premiers signes de décrochage.

Et c’est là qu’un outil comme Esperoo fait toute la différence. Il vous aide à équilibrer les plannings, à identifier les risques de surcharge, et à faire tourner les équipes de manière plus humaine.

Vous voulez voir comment Esperoo peut simplifier votre quotidien RH ?

Demandez une démo gratuite dès maintenant !

Contactez-nous

Pourquoi bien gérer les heures de nuit n'est pas une option ?

En restauration, mal gérer les heures de nuit, c'est signer son arrêt de mort. Pour la santé des salariés et pour votre business.

Tout faire à la main ? Oubliez. Un logiciel gestion RH comme Esperoo vous sauve la mise. Plannings automatiques, pointage en ligne, calcul des majorations heures de nuit... tout est fait.

C'est transparent pour vos salariés. C'est sans erreur pour vous. Moins de risques, moins de stress. L’ambiance au travail vous dira merci.

Les heures de nuit en restauration… c’est un vrai défi. Pour vous, le patron. Pour vos salariés. Ça demande d’être carré, mais aussi d'être humain.

Respecter la loi et s'équiper avec un outil comme Esperoo, c'est le seul moyen de trouver l'équilibre entre le chiffre d’affaires et le bien-être de ceux qui le font.

 


FAQ – Heures de nuit en restauration : ce qu’il faut savoir

1) Peut-on refuser un poste de nuit en restauration ?

Oui, bien sûr. Le travail de nuit en restauration, ça ne tombe pas du ciel comme une obligation. L’employeur ne peut pas dire “vous bossez la nuit et puis c’est tout”. Non. Il faut un accord écrit, un contrat ou un avenant clair. Si ce n’est pas noir sur blanc, il n’a pas le droit. Et si le salarié n’est pas chaud pour faire des heures de nuit, bah… il faut s’organiser autrement.

2) Les heures de nuit en restauration sont-elles mieux payées ?

Oui, forcément. La rémunération des heures de nuit en restauration, ce n’est pas la même que la journée. Il y a une majoration des heures de nuit qui démarre à +10 % (c’est le minimum légal).

Mais attention : avec la convention collective HCR, on peut grimper jusqu’à +25 % ou +30 %. Et parfois, à la place de la prime, certains établissements préfèrent filer du repos compensateur. Tout ça, c’est encadré par la loi et par la convention, pas au bon vouloir du patron.

3) Le travail de nuit en HCR, ça a un impact sur la santé ?

Ah oui, sans surprise. Le corps est câblé pour dormir la nuit, pas pour servir des clients à minuit. Résultat ? Fatigue qui s’accumule, digestion un peu bancale, parfois des troubles nerveux.

Bref, le travail de nuit en restauration, ce n’est pas anodin. C’est pour ça que le suivi médical travail de nuit est obligatoire : le médecin du travail doit vérifier régulièrement si le salarié supporte ce rythme.

4) Est-ce qu’il y a un droit au repos après une nuit travaillée en HCR ?

Oui, et ce n’est pas un luxe, c’est la loi. Un repos compensateur heures de nuit restauration, ça ne se négocie pas. C’est distinct des pauses habituelles, c’est un vrai droit.

Le problème, c’est que certains oublient de le donner ou le calculent mal. D’où l’intérêt d’avoir un outil comme Esperoo, qui gère automatiquement les repos, les plannings et les majorations. Ça évite les erreurs (et les embrouilles).

5) Une visite médicale est prévue pour les salariés qui bossent la nuit en restauration ?

Oui, obligatoire. Tout salarié qui fait des heures de nuit doit passer une visite médicale régulière. L’idée, c’est de s’assurer que ce rythme n’abîme pas la santé. Et si le médecin estime que ça ne colle pas, l’employeur doit revoir l’organisation.

6) Le contrat doit-il mentionner les horaires de nuit en restauration ?

Évidemment. Le travail de nuit en restauration, ça doit être écrit noir sur blanc. Les horaires précis, la majoration heures de nuit, les compensations, le suivi médical… tout doit être clair dès le départ. Sinon, ça finit en conflit ou en litige aux prud’hommes.

7) Un mineur peut-il travailler la nuit en restauration ?

Non. Entre 22h et 6h, c’est interdit pour les moins de 18 ans. Même pour les apprentis. Il y a bien quelques exceptions dans d’autres secteurs, mais dans la restauration, ça ne passe quasiment jamais.

8) Que dit la convention collective HCR sur le travail de nuit ?

La convention collective HCR heures de nuit prévoit des taux de majoration plus élevés, des repos plus longs, et parfois des protections particulières (par exemple pour les femmes enceintes).

9) Comment éviter les erreurs dans le calcul des heures de nuit ?

Honnêtement ? À la main, c’est la galère. Entre les majorations heures de nuit, les repos compensateurs, les décomptes d’heures… on se plante vite.

Résultat : fiches de paie fausses, litiges avec les salariés. Beaucoup de responsables RH dans la restauration passent par un logiciel comme Esperoo.

Vous gérez du personnel de nuit ? Gagnez du temps et évitez les erreurs avec Esperoo. Essayez-le gratuitement et simplifiez votre quotidien.

Vous voulez voir comment Esperoo peut simplifier votre quotidien RH ?

Demandez une démo gratuite dès maintenant !

Contactez-nous