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Gestion du temps
5 min
Mannou • Mis à jour le 10 septembre 2025
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Ceux qui bossent en boulangerie-pâtisserie le savent : le rythme, c’est pas du gâteau. On commence tôt, les clients arrivent en flux continu, et les moments pour souffler se font rares.
Pourtant, même dans ce secteur où on est souvent sur le pont, il y a des règles. Et parmi elles, une qui revient souvent sur la table : le temps de pause en boulangerie.
C’est simple, la loi dit que si on bosse plus de 6 heures, on doit pouvoir souffler un peu. 20 minutes, pas une de moins. Mais entre la théorie et le terrain, vous vous en doutez, il y a un écart.
Alors voilà : quelles sont les vraies obligations en termes de temps de pause en boulangerie-pâtisserie ? Et surtout, comment faire pour respecter le temps de pause salarié dans un métier où les horaires sont parfois flous et le coup de feu jamais bien loin ? C’est ce qu’on va décortiquer ici.
Un salarié qui travaille au moins 6 heures consécutives a le droit à 20 minutes de pause minimum. Cette règle est valable dans tous les secteurs, y compris celui de la boulangerie-pâtisserie.
Quelques points essentiels :
Il s’agit ici d’un temps de repos, pendant lequel le salarié n’est pas à la disposition de l’employeur, et peut donc utiliser ce moment comme bon lui semble : manger, téléphoner, s’isoler ou tout simplement souffler.
Dans une boulangerie, tout ne se joue pas uniquement dans le Code du travail. Il y a un autre texte qu’il ne faut surtout pas négliger : la convention collective nationale de la boulangerie-pâtisserie artisanale.
Elle vient souvent préciser — voire assouplir — certains points, en s’adaptant aux contraintes du métier.
Par exemple, elle peut prévoir des temps de pause en boulangerie un peu plus longs, ce qui est loin d’être un luxe quand la journée commence à 3 ou 4 heures du matin.
Elle peut aussi définir des règles spécifiques sur l’organisation du temps de travail, ou considérer que certaines pauses (celles où vous devez rester dispo, malgré tout) sont intégrées dans le temps de travail payé.
Bref, ce n’est pas un document à ranger dans un classeur et à oublier. Si vous tenez une boulangerie artisanale, vous devez savoir ce qu’elle contient. Ce texte est aussi important que votre caisse ou votre four.
Pour mieux comprendre les particularités liées aux jours fériés dans ce secteur, découvrez notre guide complet sur les jours fériés en boulangerie-pâtisserie.
Et pour gérer vos horaires dans les clous, il peut très bien fonctionner en complément d’un outil comme une pointeuse en ligne pour boulangerie ou un logiciel de planning.
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Dans les boulangeries, on parle souvent de « pause café » ou de « pause clope ». Ce sont des termes qu’on entend tous les jours, mais sur le plan légal, les choses sont un peu plus précises.
D’abord, il faut bien distinguer ces petites pauses informelles du temps de pause officiel en boulangerie. La fameuse pause de 20 minutes minimum, après six heures de travail, est la seule réellement encadrée par le Code du travail.
Elle peut, bien sûr, être utilisée pour boire un café ou manger un morceau, mais elle ne doit pas être confondue avec les moments de pause « sur le pouce » que l’on s’accorde parfois entre deux fournées.
Quant à la pause cigarette en boulangerie, elle n’est pas prévue spécifiquement par la loi. Rien ne vous oblige, en tant qu’employeur, à l’accorder en dehors du temps de pause officiel en boulangerie. Cela dit, dans la réalité, beaucoup d’équipes trouvent un compromis, tant que cela reste raisonnable et ne perturbe pas le service.
La pause repas en boulangerie, elle, est un peu à part. Certaines boulangeries organisent une vraie coupure en milieu de journée, notamment quand les horaires le permettent. Mais dans beaucoup de cas, les salariés prennent leur repas pendant la pause de 20 minutes, souvent sur place. Ce n’est pas l’idéal, mais c’est courant.
Ce qui compte, c’est de poser un cadre clair. Une pause tolérée de temps en temps, c’est possible. Mais si elle devient systématique, elle doit être intégrée dans l’organisation du planning.
L’employeur doit veiller à ce que le temps de pause en boulangerie pâtisserie artisanale soit respecté correctement. Si jamais l’inspection du travail vient vérifier, il faudrait pouvoir montrer que tous les salariés ont bien pu profiter de leurs moments de repos.
Concrètement, cela signifie plusieurs choses :
Ne pas respecter ces obligations peut avoir des conséquences sérieuses, comme :
Vous voyez ce moment à 7 heures du matin ? C’est l’heure où tout le monde arrive en même temps, les clients, le fournil en pleine activité, et aucune pause possible à ce moment-là.
Le vrai problème, ce n’est pas de savoir si le temps de pause salarié boulanger est importante — ça, tout le monde le sait — mais comment faire pour l’organiser sans que tout le monde s’arrête en même temps.
Pour gérer ça, il faut un minimum d’anticipation. La gestion de plannings pour boulangerie, ce n’est pas juste écrire des horaires. Il faut :
C’est là qu’un outil comme Esperoo peut vraiment faire la différence.
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→ En boulangerie-pâtisserie, c’est simple : si vous bossez plus de 6 heures d’affilée, la loi vous accorde 20 minutes de pause minimum valables pour tous les salariés du secteur.
→ En général, non. Le temps de pause en boulangerie n’est pas rémunéré, sauf si la convention collective de la boulangerie-pâtisserie ou votre employeur le prévoit.
→ La pause repas peut être une vraie coupure (rare dans les fournils !) ou bien se caler dans les 20 minutes légales. En clair : la seule pause officielle, c’est celle de 20 minutes après 6 heures de boulot.
→ La convention collective nationale de la boulangerie-pâtisserie artisanale peut prévoir plus que la loi. Des pauses plus longues, ou des moments considérés comme temps de travail effectif.
→ Oui. Les jeunes de moins de 18 ans en boulangerie ont droit à 30 minutes de pause après 4h30 de travail.
→ Non, impossible légalement. Même en plein coup de feu, l’employeur doit organiser le planning pour que chaque salarié ait son temps de pause obligatoire en boulangerie.
→ Pas de miracle : c’est une question d’anticipation des plannings. On décale les pauses, on évite que tout le monde parte en même temps, et on s’appuie sur un logiciel de gestion de planning ou une pointeuse en ligne pour prouver que la pause a bien été prise.
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