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Gestion des plannings

6 min

Changement de planning : ce que dit la loi et comment l'appliquer avec Esperoo

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Mannou Mis à jour le 28 juillet 2025

Un matin, tout roule. L’équipe est au complet, chacun connaît son horaire. Puis, à 10 h, appel imprévu : un membre de votre équipe est malade, une machine lâche. Et voilà, il faut bouger les lignes.

Ce genre de situation, tout manager l’a déjà vécu. Le changement de planning au dernier moment, dans bien des cas, devient inévitable. Mais attention, ça ne veut pas dire qu’on peut tout chambouler n’importe comment.

Changer un horaire, ça touche à l’organisation de quelqu’un. Sa vie perso. Ses trajets, ses enfants, parfois même son deuxième emploi. Et là, si on s’y prend mal, ça peut vite virer au changement de planning abusif.

Pour éviter ça, il faut s’appuyer sur des règles, du dialogue et — soyons honnêtes — sur des outils fiables. C’est justement ce que propose Esperoo, pour rendre ces ajustements moins stressants, plus clairs et toujours conformes.

Qui peut modifier un planning de travail ?

Dans une entreprise, les horaires de travail ne sont pas gravés dans le marbre. En principe, c’est l’employeur qui en détient la clé. Il organise les plannings, ajuste les postes, répartit les tâches. Bref, c’est lui qui a la main. Il peut donc imposer un changement de planning, à condition de ne pas en abuser.

Cela dit, cette marge de manœuvre ne l’autorise pas à tout. Modifier les horaires du jour au lendemain, sans motif clair ni respect des règles, peut être mal perçu… voire totalement illégal.

Le délai de prévenance changement de planning doit être respecté. Sans convention collective particulière, l'article L3121-47 du Code du travail recommande un délai minimal de 7 jours ouvrés avant toute modification.

Un changement de planning peut ainsi être mis en place, mais dans un esprit de loyauté et d’équilibre. Le bon sens reste de mise : prévenir les salariés à la dernière minute, sauf urgence exceptionnelle, n’est jamais une bonne idée.

Le salarié peut-il refuser un changement de planning ?

Parfois, un changement de planning ne passe pas. Trop tardif, trop contraignant, ou tout simplement incompatible avec la vie perso. Alors, en tant que salarié, est-ce que je peux refuser un changement de planning ? La réponse est : oui, mais pas toujours.

Tout dépend d’abord du contrat de travail. Si les horaires y sont clairement précisés, l’employeur ne peut pas les modifier à sa guise. Dans ce cas-là, le refus d’un changement de planning par le salarié est parfaitement légitime.

Autre cas de figure : le changement d’horaires chamboule fortement l’organisation personnelle du salarié. Garde d’enfants impossible à assurer, correspondance de transport supprimée, second emploi remis en cause… Ici encore, le refus du changement de planning par le salarié ne constitue pas une faute.

En revanche, en dehors de ces situations, refuser un changement sans motif sérieux peut être risqué. On parle alors d’insubordination, voire de faute grave. Il est donc essentiel, des deux côtés, de dialoguer avant d’imposer ou de refuser quoi que ce soit.

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Trois cas où l’accord du salarié est obligatoire lors d’un changement de planning travail

Certains changements ne peuvent se faire sans l’accord explicite du salarié :

  • Modification d’un horaire inscrit dans le contrat de travail (ou annexe).

  • Changement de la durée de travail (ex : passage de 30h à 35h par semaine).

  • Salarié à temps partiel, sauf si son contrat prévoit explicitement ces modifications.

 

Bon à savoir : les salariés protégés (représentants du personnel, femmes enceintes…) ne peuvent subir de modifications sans accord écrit.

Délai de prévenance pour changement de planning : ce que prévoit la loi

Le délai de prévenance changement de planning n’est pas universel : il varie selon le secteur d’activité et les conventions applicables. Par exemple, le Code du travail changement de planning impose généralement un délai de 7 jours ouvrés, sans définir de délai en cas d’exception.

Dans le secteur de l’hôtellerie-restauration (HCR), ce délai standard de changement de planning est aussi de 7 jours, mais peut être réduit à 48h dans des cas de force majeure.

Pour la restauration rapide, on parle plutôt de 10 jours de prévenance changement de planning, pouvant être ramenés à 3 jours avec l’accord du salarié.

Du côté de la fonction publique hospitalière, les délais sont précisés par des décrets internes, ce qui rend la situation plus variable.

Concernant la convention collective 66, le délai de prévenance changement de planning convention 66 est en général de 3 jours, avec possibilité de réduction justifiée en cas d’urgence.

Enfin, la convention collective 51 changement de planning adapte ses délais en fonction des situations de service, pouvant aussi les réduire si nécessaire.

Ainsi, lorsque l’on parle d’un changement de planning 48h avant, ce raccourcissement doit toujours s’appuyer sur une justification solide, telle qu’une absence imprévue ou un pic d’activité imprévisible, afin d’éviter toute contestation.

Le samedi peut-il être imposé dans un changement de planning ?

Le samedi peut être imposé dans un changement de planning, mais tout dépend du contrat de travail signé entre le salarié et l’employeur. Si ce contrat précise que le samedi est un jour de repos, alors il devient intouchable, et l’employeur ne peut pas le modifier sans l’accord du salarié.

En revanche, si aucune mention particulière n’est faite à ce sujet, alors l’entreprise peut programmer du travail ce jour-là.

Il faut savoir que le samedi n’est pas un jour chômé par défaut, contrairement au dimanche dans certaines professions.

Cela signifie qu’un salarié peut tout à fait être amené à travailler le samedi si les besoins de l’activité l’exigent, sauf si une clause contraire dans le contrat ou la convention collective en décide autrement.

Comment faire une demande de changement de planning ?

Parfois, un salarié a besoin de changer ses horaires. Cela peut venir d’un imprévu ou d’un changement dans sa vie. Dans ce cas, il peut faire une demande de changement de planning.

Il est important que cette demande soit claire et expliquée. Le mieux, c’est de l’écrire, par exemple dans un mail. Il faut dire pourquoi ce changement est nécessaire, c’est-à-dire que la demande soit bien motivée.

Par exemple, si les horaires de la crèche changent, ou si le salarié suit une formation, cela peut justifier un réaménagement ponctuel du planning.

L’employeur peut accepter ou refuser la demande. Il est donc libre d’accepter ou de refuser. Mais en général, quand on explique bien, il est possible de trouver un accord.

Conclusion : Le planning, c’est pas un puzzle !

Changer les horaires de travail, ça arrive. On le sait. Y a les imprévus, les clients, les absents… bref, la vraie vie. Mais ce n’est pas une raison pour faire ça n’importe comment.

Un changement de planning travail, c’est encadré. Le Code du travail changement de planning, il existe pas pour décorer. Il faut :

  • respecter le délai de prévenance,
  • expliquer pourquoi on bouge les créneaux,
  • prévenir les équipes assez tôt,
  • et surtout, éviter que ça devienne une source de conflit.

On ne joue pas avec les emplois du temps comme avec un Tetris. C’est de l’organisation, du respect, du bon sens.

Et si vous en avez marre de tout faire à la main, franchement, testez Esperoo. Il vous aide à tout cadrer sans prise de tête. Et là, vous verrez : le planning devient un vrai atout, plus un fardeau.

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