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Manager avec succès
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Mannou • Mis à jour le 25 septembre 2025
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Quand les congés approchent, la machine à café se transforme en plateau télé : « Alors, vous, vous avez la prime de vacances ? », « Et dans la convention Syntec prime de vacances, ça marche comment ? », « C’est obligatoire, ça ? ».
Et là, silence gêné. Personne n’a vraiment la réponse, mais tout le monde espère secrètement voir cette ligne magique apparaître sur son bulletin de paie.
Alors, remettons un peu d’ordre dans ce sujet qui sent bon la crème solaire et les fiches de paie.
La prime de vacances est une somme d’argent, un complément de salaire, versée à l’occasion des congés payés d’été.
On pourrait croire que c’est un droit universel, comme les 5 semaines de vacances, mais non.
Le Code du travail ? Rien. Silence radio. La prime de vacances obligatoire n’existe pas dans la loi. Ce qui veut dire deux choses très simples :
Autrement dit, la question « la prime de vacances est-elle obligatoire ? » trouve une réponse claire : non, sauf si votre convention collective le prévoit.
Voilà où les choses deviennent intéressantes.
Si vous travaillez sous la convention collective Syntec, vous avez droit à la prime de vacances. Pas de débat, pas de négociation : c’est prévu, c’est obligatoire.
Et là, les règles sont précises : la prime de vacances Syntec correspond à un pourcentage des indemnités de congés payés. On y revient dans un instant.
Mais attention : la prime de vacances Syntec n’est pas un privilège réservé aux ingénieurs et aux bureaux d’études. D’autres branches, comme le BTP ou la métallurgie, prévoient elles aussi une prime spécifique.
Et quand aucune convention ne dit quoi que ce soit ? Rien n’empêche un employeur de mettre en place une prime de vacances de manière volontaire.
Cela peut passer par une clause dans le contrat de travail, par un accord d’entreprise, par une décision unilatérale de l’employeur, voire par un simple usage.
Dans ce dernier cas, si une prime de vacances montant fixe est versée chaque année à tous les salariés, elle devient un avantage acquis. Impossible de la supprimer du jour au lendemain.
Bref : la prime de vacances obligatoire n’existe pas dans le Code du travail, mais elle devient bel et bien obligatoire si la convention collective le dit… ou si l’entreprise l’a instaurée dans ses pratiques.
Dans les bureaux d’études techniques, l’ingénierie, l’informatique, bref, dans tout l’univers couvert par la convention collective Syntec prime de vacances, cette prime est incontournable.
Alors comment ça marche ?
Le calcul de la prime de vacances Syntec est simple : elle correspond à 10 % de la masse des indemnités de congés payés versées dans l’entreprise.
Ce montant global est ensuite réparti entre les salariés selon les modalités définies par l’employeur ou les accords internes.
Exemple concret : si votre entreprise a versé 100 000 € d’indemnités de congés payés sur l’année, la simulation calcul prime de vacances Syntec aboutit à une enveloppe de 10 000 € minimum à distribuer.
Et pour éviter les erreurs, mieux vaut utiliser un logiciel fiable. Avec Esperoo, vous pouvez suivre en temps réel vos congés, vos absences et vos primes.
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La Syntec n’est pas la seule à penser aux congés des salariés. Le secteur du BTP dispose de son propre système. Ici, c’est le CIBTP qui gère les congés et la prime de vacances BTP.
Les salariés reçoivent directement une indemnité, appelée aussi prime de vacances CIBTP, qui correspond à un pécule de vacances.
Et pour ceux qui se demandent : « comment voir son pécule de vacances ? », il suffit de se connecter à son espace CIBTP ou de consulter son bulletin.
Dans la métallurgie, la prime de vacances métallurgie existe également, mais ses modalités varient en fonction des accords locaux. Certaines conventions régionales fixent un montant précis, d’autres un pourcentage.
Le point commun à toutes ces branches ? La nécessité de vérifier attentivement sa convention collective. Trop souvent, les salariés ignorent qu’ils y ont droit. Et côté employeurs, l’oubli ou la mauvaise interprétation peut coûter cher en contentieux.
Grande question. Et la réponse est… ça dépend.
Certaines entreprises choisissent même d’intégrer la prime de vacances incluse dans le salaire brut, pour simplifier la fiche de paie.
Mais attention : si c’est le cas, cela doit être clairement indiqué dans le contrat ou sur le bulletin de paie, sinon gare aux litiges.
En résumé, le prime de vacances montant dépend toujours du cadre juridique qui l’impose (convention collective, accord, usage, ou décision unilatérale).
Autre source de confusion : la prime de vacances CAF. Ce n’est pas la même chose.
La CAF propose parfois une aide aux familles modestes pour financer leurs vacances. Mais cela n’a rien à voir avec la prime de vacances obligatoire ou non versée par l’employeur.
En entreprise, la prime de vacances peut venir d’un usage, d’une décision unilatérale, ou d’un accord collectif. Elle peut aussi se cumuler avec d’autres avantages sociaux, comme des chèques-vacances ou une prime exceptionnelle.
La réponse est plus simple qu’il n’y paraît.
Et si vous êtes employeur ? Mieux vaut clarifier la situation et éviter les approximations. Parce que les litiges sur la prime de vacances Syntec calcul ou sur le calcul prime de vacances BTP sont fréquents.
Avec un outil comme Esperoo, vous gérez tout ça simplement. Congés, absences, primes, tout est centralisé. Résultat : moins d’erreurs, plus de transparence, et surtout, plus de temps pour gérer l’essentiel.
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